Métachronique

Métachronique

dimanche 22 janvier 2012

«L'amour est le problème des gens qui n'ont pas de problèmes.»


Je vais être entièrement subjective car Beigbeder, dans tout l’agacement qu’il peut soulever chez une bonne partie, reste un personnage que je trouve attachant, maladroit et paradoxalement, assez sincère quand tout le monde s’agite sur son opportunisme et son goût de l’artifice.

L’amour dure trois ans est comme ses livres, brouillon mais immensément riche d’humour, de références, d’envie. Il y perfuse une atmosphère presque théâtrale, une ambiance bordélique de débutant et se protège des détracteurs en faisant sa propre critique, cinglante d’autodérision et ne cachant pas un léger manque de confiance.

Côté acteurs, le jeu de Gaspard Proust reste à la limite de la justesse, Louise Bourgoin fait du Louise Bourgoin (mais là aussi, je suis subjective) et les seconds rôles tiennent la route.

L’amour du trois ans est comme le livre, une jolie douceur drôle et littéraire.

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