Métachronique

Métachronique

jeudi 12 avril 2018

"Même en sarouel, je suis sexy."



Jouissif de justesse et de naturel. La deuxième saison d'Irresponsable est finie et c'était si bon. Pour tout avouer, j'ai complétement oublié la saison 1. Je ne me suis souvenue que de cette impression de vrai, de flemme, de régression. J'ai ri fort, toute seule, comme si personne ne pouvait m'entendre, comme si c'était un peu honteux, comme un plaisir coupable qui ne l'est même pas. Irresponsable est irrésistible, Irresponsable l'est totalement, Irresponsable est cathartique, libère, soulage. Et si la vie, c'était ça : des imprévus, des erreurs, des conneries qu'on répète, de la weed qui se consume, des mensonges insouciants, de la honte, un peu de gêne, du chagrin, l'adolescence et en sortir, et puis rire parce que ça soulage de tout. Rire parce c'est con, ça fait du bien, c'est débile et génial. Juste rire. 

Une série qui défonce comme un joint, qui grise comme quelques verres, qui éclate comme une bonne baise. Une série qui fait plaisir.