Métachronique

Métachronique

mardi 3 janvier 2012

Epicerie Fine


Le film est bien rythmé, Emilie Simon signe une BO idéale, empruntée de son histoire personnelle et un bel hommage aux êtres qui s’effacent. L’héroïne traverse chaque étape du deuil, bien distinctes, du bonheur à la tristesse incomprise, jusqu’à la reconstruction de soi. Parfois drôle dans la maladresse, parfois drôle dans l’écriture, aux sentiments sincères, aux acteurs convaincants, la délicatesse est peut-être pourtant trop…délicat.

L’éloge du ringard et des conventions contraste avec une volonté de faire accepter l’humain avant l’image, on ne sait plus trop quel message il faut en tirer, on est perdu dans une histoire entre la jolie romance colorée et la comédie terne et naïve. Les voix-off - comme le couple naissant Tautou/Damiens - sonnent faux. J’ai voulu y croire, en vain.

La délicatesse est un film qu’on oublie.

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