Métachronique

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mardi 24 juillet 2012

Amours imaginaires.


Qu’importe que le thème de la transsexualité ait déjà été traité, « mieux » ou plus fort, ce n’est pas le sujet principal de Laurence Anyways, mais bien l’amour impossible, thème si cher à Dolan. Toujours entouré d’acteurs étonnants, le jeune réalisateur a trouvé son style et l’impose encore une fois dans cette épopée sentimentale. Si beaucoup critiquent le superficiel de ce cinéma esthétisé à l’extrême, ils en oublient sa remarquable écriture, littéraire et visuelle. Les films de Xavier Dolan sont des bijoux de poésie et de beauté ; le travail sur l’image, les scènes clipées aux couleurs franches, la musique éclectique qui donne la chair de poule, les ralentis, le 4/3 trop rare permettant des gros plans incroyables… Il en faut une sacré paire pour assumer tant de kitsch et de silences, pour encaisser les critiques jalouses qui n’ont rien compris. Dolan vomit les étiquettes alors qu’on ne cessait de lui en coller plein la casquette et Laurence Anyways semble être son imparable argument. 



Ils peuvent être présomptueux : ce film est une merveille et ce garçon a du talent.

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