Métachronique

Métachronique

mercredi 23 novembre 2011

E. Mouret, enfant de bohème.


Mouret, il a son style, identifiable entre mille : Un jeu théâtral, du marivaudage en cascade sur un air de classique, les longues jambes de Frédérique Bel et une philosophie de l’amour unique et sage, un amour à la fois libre et passionné, pudique et charnel.

Dans l’art d’aimer, le réalisateur perd en surprise (le thème et la joliesse des dialogues n’étonne plus vraiment) mais gagne Julie Depardieu. Julie la délicieuse, la naturelle aux yeux timides. En soi, le casting est idéal. Pascale Arbillot est idéale. Mais les autres sont bien, aussi. Seule Judith Godrèche et sa voix de niaise potiche font tache dans ce tableau d’élite.

On peut reprocher tant de choses à Mouret sur son cinéma, mais quant au sujet de l’amour, il est le roi. L’art d’aimer n’égale pas un baiser s’il vous plait, mais il amuse, il détend, il agace les détracteurs du cinéma français léger, les puritains, et régale les curieux de situations improbables, d’amours fraîches et de baisers volés.



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