Métachronique

Métachronique

mercredi 17 février 2016

Fréquentations douteuses...


Course poursuite carnavalesque, jeu de jambe entre les squelettes et les fleurs de crépon. Puis une image baignée dans l'or. Un jaune ambré dans lequel se découpent des ombres et des costumes sombres. Une lumière dorée drapée dans la nuit noire.
Somptueuse entrée en matière, comme toujours, même si la scène de l'hélicoptère m'a rappelé la tour Montparnasse infernale – pas bien sérieux tout ça.
Viennent ensuite les 2 heures infinies d'un spectacle d'acteurs défraîchis. Waltz est sous-employé, Craig a perdu de son panache, Bellucci a juste vieilli et Léa Seydoux... La JBG, parlons-en. James Bond little girl. Seydoux n'est pas une femme, elle a le charisme d'un enfant, d'une petite peste de 10 ans. Son élégance est d'une sournoise froideur. Elle aurait plutôt sa place dans les bottes d'un vilain méchant. Quand elle est apparue à l'écran, j'ai eu comme l'envie soudaine de rédiger ma liste de courses. Même dans Mission Impossible, Tom avait une meilleure James Bond Girl (quoiqu'il y avait aussi Léa Seydoux, fichtre!).

Sam Mendes est en fin de course sur ce canasson-là. Qu'il passe le relais, histoire de rafraîchir le mythe. Un nouveau souffle à base d'Idriss Elba en nœud pap', de McQuarrie au scénar, de Laura Mvula au générique et de Rachel Weisz à poil dans les bras de James. Point final.

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