Métachronique

Métachronique

jeudi 3 juillet 2014

Il n’y aura pas de survivants.


Surexposons des plans, filtrons-les outrageusement, salissons-les de cambouis et négligeons la mise au point, ce sera crazy fuckin’ cool, voire même awesome dude ! Armés de quatre mots de vocabulaire et d’un lance-flamme, roulant à bord d’une caisse pourrie, deux gars perdent leur temps –et le notre par la même occasion.

La génération dépeinte dans Bellflower brûle tout espoir. Les femmes mangent des criquets vivants, elles aiment qu’on les violente un peu trop, la souffrance les excite, elles sont creuses comme des puits sans fond. Ces messieurs rêvent de fuir, des rêves de gosses, de voitures, de drogues, sexe, whisky et flammes. Des ados dans des corps de grands. Ils cueillent l’argent du ciel, ils fument, baisent et pleurent, passent 1h40 à gâcher leur vie et à brûler des trucs. Génération perdue.

Le tout servi avec un supplément de musique à vomir, merci J. Keevil.

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