Métachronique

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mercredi 30 juillet 2014

Du "Bon Temps" en Louisiane

Une ville de beaufs est envahie par les vampires, les fées et autres personnages magiques... True Blood jouit d’un scénario original, une sorte de Twilight sans tabous où l’on tue, où l’on baise, où coulent des larmes rouges et où saignent les clichés.

La série se clôt cet été sur une hépatite, une robe à paillette et autres fantaisies. Jamais conventionnelle, elle ose des situations hasardeuses, des retournements de jambes et de situations. Les acteurs incarnent tant leurs personnages qu’ils ne font plus qu’un, tous touchants dans leur maladresse ou superbes dans leur rage. Pour qui aura le courage de dépasser l’affreuse saison 2 et d’aller jusqu’aux géniales et décomplexées saisons 5 et 6, ce petit bijou engendré par Alan Ball trônera parmi les meilleures séries de son classement. Sensuelle sans tomber dans le racoleur, avec un générique des plus réussis de ces dernières années, True Blood a su perdurer, survivre jusqu’à une fin bien méritée et parfaitement ajustée. Un joli bout de route chez les sexy-ploucs.


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