Grand Corps Malade laisse de côté ses jeux de mots
mignons de slameur consensuel pour raconter son expérience. Sans chichis, sans
détours, mais sans style, ce court récit de vie est touchant, mais dispensable.
Pas de plainte malgré le handicap, pas de mélo malgré la pathétique réalité,
mais pour un artiste sensé manier l’écriture, GCM, sous couvert de simplicité,
de modestie, nous propose une soupe littéraire un peu tiède. Grand bien lui fasse
si ce livre l’a libéré, s’il a pu sauver un peu d’espoir près des tables de
chevets d’hôpitaux, de centres de rééducation. Mais il laisse comme un goût de
facilité.
Patients n’est pas une œuvre, il est fait pour ceux qui aiment lire
la vie…
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