Métachronique

Métachronique

mercredi 16 avril 2014

Les amants éternels...

 
Etirements en spirales sous la constellation. Déambulations langoureuses dans les rues jaunes de Tanger, dans les nuits noires de Detroit. Only lovers left alive est une errance délicieusement contemplative, à la lenteur des soirées chaudes d’été. C’est une flânerie qui s’allonge sur une guitare gémissante, sur une bande son en équilibre parfait, entre la musique et le silence.
Du vampirisme comme un prétexte, servi avec un humour saignant, Jarmush s’essaie au genre avec l’aide remarquable d’une Swinton très chevelue et d’un Hiddleston en génie ronchon. Capable du pire (the limits of control) comme du meilleur (Ghost dog), le réalisateur revient au meilleur avec cette étrange romance aux dents longues.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire