Métachronique

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jeudi 22 novembre 2012

L'affaire Lively Blake.

 
Je cracherai des heures sur Blake Lively.
Savages m’en donne la plus belle des occasions. Ouverture en noir et blanc sur la grande blonde contrastée alors qu’arrive en off sa voix désarticulée. La voix de Blake Lively est une guimauve, pinky et sucrée mais terriblement molle. Le reste du casting est sans fautes : un trio au bord du has-been (Hayek-Travolta-Del Toro), un duo trempé de l’eau turquoise de la jeunesse (Ben et Chon), et ils s’amusent comme des gosses dans des rôles survoltés. Violence, sexe et couleurs saturées.
Côté scénario, Oliver ne s’est pas foulé. L’histoire sent les pages de Don Winslow et les dialogues sont ridicules. La fin est stupéfiante de bêtise et le film s’achève comme il a commencé, sur des gros plans solaires de Blake Lively qui débite un texte creux de sa voix de sirène toxicomane.

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