Métachronique

Métachronique

vendredi 15 juin 2012

Perfect Sense



 On a day like this, we can smell the sky itself.

Belle histoire d’amour sur fond d’apocalypse, ponctuée d’une voix-off froide et pénétrante. Romance obscure que des litres de larmes et des minutes au ralenti noient dans le mélo. Eva green en aigle noir, majestueuse et sombre. McGregor dans son habit de perfection. Les seins d’Eva Green, la plénitude ; le calme lourd des seins d’Eva Green roulants sur la peau rousse d’Ewan. Ces deux êtres sont rongés par la peur de la solitude, la peur d’entrer aveuglément dans un trou noir, dans la folie, sans guide. Ce couple (intriguant de beauté) entre dans une quête démesurée des sens qu’il leur reste, où ils mordent à pleines dents dans un savon, gobent de la mousse et la recrachent en éclat de rire ; perpétuer le souvenir du sens et le laisser s’envoler au vent, vivre sa vie.

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