Métachronique

Métachronique

vendredi 1 juin 2012

C'est caucase !




Avec ces ressources [les techniques], les hommes, à l’origine, vivaient isolés, et les villes n’existaient pas; aussi périssaient-ils sous les coups des bêtes fauves, toujours plus fortes qu’eux; les arts mécaniques suffisaient à les faire vivre; mais ils étaient d’un secours insuffisant dans la guerre contre les bêtes; car ils ne possédaient pas encore la science politique dont l’art militaire fait partie.  


Platon. Protagoras, 1967



Prometheus est une bombe. Ridley Scott s’est offert, pour ce bijou de SF, un casting explosif : la froideur impitoyable de Charlize Theron ; Noomi Rapace brûlante d’une foi à toute épreuve ; le charme plastique et impassible de Michael Fassbender ; le charisme décontracté d’Idriss Elba (le Stringer Bell de The wire) ; rien que ça pour aller explorer une planète inconnue, touts moulés dans leurs combinaisons futuristes.
Si le discours de fond est discutable, sans véritable message étoffé, s’enlisant dans l’idée poisseuse que l’étranger est toujours mauvais et destructeur, l’image est véritablement spectaculaire. La 3D s’impose subtilement, délicatement parfaite, donnant une profondeur intense à l’image et la chair de poule au spectateur. La technologie atteint dans Prometheus un niveau d’extrême réalisme. Prequel ou pas, c’est beau. C’est grand !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire