Métachronique

Métachronique

dimanche 5 février 2012

Niihau ni bas.


Georges Clooney est victime de son image tirée à quatre épingles d’homme lisse et bien coiffé. Il peine à jouer l’émotion, bien plus crédible en politique (les marches du pouvoir) ou en voyageur sans attaches (up in the air). Mais les seconds rôles, les dialogues cyniques et profonds, le thème si dur de the descendants en font un film fort. L’image est sobre et laisse un goût de trop fade, pas encore assez piquant, pas encore assez cinématographique, comme dans le précédent Sideways qui laissait sur sa faim. Mais les acteurs sont filmés avec une tendresse intense et c’est sur fond de ukulélé qu’une famille se débat avec les clichés, avec sa conscience, s’engueule, s’étreint, affronte la mort, la peine, la colère, sous le ciel gris de Hawaï. 

 

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