Métachronique

Métachronique

mardi 28 février 2012

Always the hours...




Extrêmement fort et incroyablement près était séduisant, après Billy Eliott, The reader, the hours, Stephen Daldry avait prouvé sa finesse et sa sensibilité…
Ce qui démarrait comme une sorte de conte moderne, avec cette voix-off juvénile, comme une quête initiatique post-deuil, s’enterre dans le parcours trop lisse d’un enfant pas vraiment attachant.
J’ai voulu y croire, mais je n’ai rien trouvé d’aussi profond que l’impressionnant scénario de the hours. Les acteurs sont fades, après la fragile Julianne Moore, après l’ouragan Meryl Streep, la renversante Kate Winslet et la méconnaissable Nicole Kidman, Sandra Bullock s’efface au lieu de marquer et chaque acteur semble sans intérêt.
J’aurais voulu sentir l’ampleur des événements du 11 septembre, laissant derrière eux des familles en morceaux, mais l’enquête sans fin menée par un enfant semi-autiste m’a lassée.

J’ai revu The Hours et salue ce film de génie aux dialogues subtils, forts de vérité brute, la mise en scène magistrale, le rythme suffocant, la tristesse étouffée, ravalée, ce face à face avec la mort, avec l’amour. Et s’il est peut-être un des plus beaux films qu’il nous est donné de voir, je me désole qu’extrêmement fort et incroyablement près soit passé à côté de ce cinéma brillant qu’a pu nous offrir Stephen Daldry.



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