Métachronique

Métachronique

mardi 8 janvier 2019

Assez de larmes pour éteindre un incendie...


S'il n'y avait pas eu Pierre Niney, je n'aurais peut-être pas tant pleuré, je n'aurais peut-être pas su trouver le beau, le grand, le superbe dans cet être dévasté, je n'aurais pas eu le cœur tout tordu, les yeux inondés, un cri d'amour au bord des lèvres. J'aurais peut-être trouvé le temps long, malgré des dialogues justes et finement écrits, des références microscopiques et délicates, une réalisation simple mais puissante. 
S'il n'y avait pas eu Pierre Niney, j'aurais vu un autre film, une autre histoire avec les mêmes faiblesses, mais aussi avec la même profondeur. J'aurais vu un film où l'humain est au centre de tout, imparfait et faillible, pas du tout à l'épreuve du feu, exposé à la vie malgré l'obéissance et le courage.

Sauver ou périr.

Périr parce que le corps, la beauté, la jeunesse, rien de tout ça n'est impérissable, ça s'envole. Mais l'amour... l'amour ça sauve, ça rend beaux même les souvenirs brûlés, ça rend fortes les âmes les plus ravagées, ça nous arrache aux flammes du temps, parce que, par amour, la vie au bord du vide parfois choisit de ne pas basculer.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire