Métachronique

Métachronique

lundi 3 août 2015

Quand le cinéma se meurt...


Alors oui, oui c'est joli, les petites lumières qui courent sous les jupes des filles, des filles électriques. C'est toujours émouvant d'assister à l'éclosion d'adolescentes dans leurs corps de femmes, à la naissance de leur désir, de leurs troubles. Et puis leur fraîche répartie, comme un vent insolent. Mais comme c'est chiant, l'antipathie, le cliché, la facilité. Bye bye scénario, bonjour fadeur et lieux communs. Même mon corps n'en pouvait plus, mon cerveau n'en voulait plus, ma sensibilité s'est éteinte, d'un coup d'hélice, comme tranchée et vidée. J'ai voulu fuir cette héroïne sans relief, ses touche-pipi avec une Marylin en fleur, ce contraste de détresse contre une joie débordante, ce noir fuyant sur un rose pastel de peau de pêche. Mais je suis restée dans l'avion en marche, espérant que ce voyage éprouvant mène finalement quelque part... Et ça n'a pas décollé, jamais, le film est resté plat et insipide jusqu'à sa médiocre fin.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire