Métachronique

Métachronique

mercredi 5 août 2015

Et vice et versa.


Non mais allô quoi ? Tu fais un dessin animé et dedans y'a pas d'animal parlant rigolo ? Que t'es-t-il arrivé Pixar ? Tu tenais un scénario du tonnerre, si original : La joie, la tristesse, la colère, le dégoût et la peur contrôlent les émotions de Riley au QG de son cerveau. Mais quand les deux premières se font happer dans la mémoire, les trois autres doivent gérer seuls des émotions auxquelles ils n'y connaissent rien. Sauf que le long périple de joie et tristesse (ou mollesse, c'est tout comme) s'étire en inutilité dans le labyrinthe de la mémoire et de l'imagination. C'est comme si Tristesse avait touché tous mes souvenirs du film et les avait contaminés. Rien de pétille, même la joie ennuie. 



Mais le principal problème du film est qu'il manque cette présence, à la fois exaspérante et géniale, d'un animal. Jago, l'âne, Sven, Doug, Rex, Toothless, les meilleurs dessins animés ont tous un compagnon de marrade sur quatre pattes ! Celui qui amuse la galerie, qui agace un peu et qui, sans même parler, se pare d'une palette d'expressions démentes. Comme quoi, nul besoin d'un animal pour réaliser un film baveux.

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