Métachronique

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mercredi 31 décembre 2014

Bonnes révolutions.


2014... L’année des grands retours, de D’Angelo à Linklater. L’année des grands acteurs en série, de McConaughey à Timothy Dalton, Clive Owen, Eva Green, à Adrian Brody. L’année des au-revoir, à Blast, Treme, Community, à Bobby Womack, Mike Nichols et Philip Seymour Hoffman. Une année comme les autres, une année de plus, salie par le purin (Noé, Piégé, Monuments Men), sublimée par le génie (Ibeyi, Mommy). Une année encore à lire, regarder, écouter, à savourer ou endurer.

Comme chaque fin décembre, voici mon classement subjectif, commenté et critique. Avec un petit plus car cette année, j'ai exploré avec gourmandise et curiosité d'autres arts, d'autres préciosités. 

Ma petite boucle cinéma

1 - Mommy de Xavier Dolan -> Critique
2 - Boyhood de Richard Linklater -> Critique
3 - Her de Spike Jonze -> Critique
4 - Only lovers left alive de Jim Jarmush -> Critique
5 – Near Death Experience de Kervern et Delépine --> Critique
6 – States of Grace de Destin Cretton
7 – Coldwater de Vincent Grashaw --> Critique
8 – La crème de la crème de Kim Chapiron
9 – Dallas buyers club de Marc Vallée --> Critique
10 – Tom à la ferme de Xavier Dolan


2014 : Année chronophage

1- True detective --> Critique
2- Penny Dreadful --> Critique
3- The Knick
4- You're the worst
5- The Affair et Satisfaction --> Critique
6- Inside n°9


Mon Mega-mix 2014

Emma Jean de Lee Fields
Moon Observations de David Douglas
Young alaska de Christian Löffler




Dead de Young Fathers - On entre dans la transe de ces jeunes pères d'un genre tout neuf. Quand le rap étreint l'électro... 
LP1 de FKA Twigs - La voix céleste, cosmique d'FKA nous envoie au septième ciel, tout en douceur électronique.
Our love de Caribou
In the silence d'Asgeir
Strange Journey Volume Three de CunninLynguists - Retour appliqué pour un effet retentissant. Comme on dit : ça fait du bien par où ça passe (les oreilles, évidemment).
La nausée de La Canaille - La France a mal, mais elle l'exprime avec talent. Des textes précis, des instrus raffinées, cette Nausée scratchy fait du bien.
Winter and the wolves de Grieves - Un violon vient pleurer sur des mélodies profondes, sur un piano inimitable et sur les plaies de ce jeune rappeur indépendant. Il manie les mots avec virtuosité et le flow avec douceur. Un nouvel album d’un bel équilibre. 
Twice d'Hollie Cook - Toujours cette voix de miel qui féminise en douceur un dub envoûtant. Un trip unique.
Golden age against the machine de Shawn Lee - Le touche-à-tous-les-genres Shawn Lee se frotte cette année au hip-hop pour faire danser les nostalgiques sur des productions léchées. Un beat, une basse, et nous voilà en immersion dans le passé fluorescent du rap des débuts.
Zaba de Glass animals - Cette étrangeté musicale est totalement inclassable. Une pop exotique, de l’électro qui envoûte, du jamais entendu. Les percussions s’emballent et les voix obsèdent. Pour une ambiance moite et nocturne.
Deltas de Chapelier fou
Caustic Love de Paolo Nutini


New Song d'Omer Avital
The headphone concerto d'Amp Live - Décadent, célébration épique, envolée électronique... Ce hip-hop est lourd comme de l'or pur.
Hip-hop after all de Guts
9AM blues de Mela Machinko - Excellent album solo de la choriste hip-hop/Soul de Jean Grae ou Talib Kweli (entre autres). La voix douce de Mela mêlée à des instrus entêtantes, pour cette jolie perle sans prétention.




Half the city de St. Paul & the broken bones - Un cri soul charmeur, musique de l'âme. La relève du genre est assurée, et avec panache !
The lagos music salon de Somi


And then you shoot your cousin de The Roots
Southsiders d'Atmosphere - Avec ses 25 ans de carrière dans les pattes, Atmosphere poursuit son chemin musical dans un rap mature et inspiré. 
Ghost surfer de Cascadeur
Open me de Guillaume Perret & the Electric epic - Quand le jazz se prend un coup de jus... Le saxophone électrisé de Guillaume Perret transporte, à la manière Maalouf, dans un voyage violent et psychédélique, dans un univers tout particulier où la musique est reine. Parcours saxophonique dans des contrées cinématographiques.
EP de Faada Freddy - Instruments à corps - organiques, laboratoire de magie, ce petit EP est empli d'enthousiasme, de sons sans artifices, dans toute la beauté de ce que la nature nous a donné : une voix, une cage thoracique, des mains pour frapper l'une dans l'autre, et dix doigts agiles.
Sauvage de Fakear
Oya d'Ibeyi
Linear S. Decoded de SHXCXCHCXSH - Cette techno grainée qui transporte...
BO d'Interstellar par Hans Zimmer - Orgue-asmique.
Kallisti d'Empty Yard Experiment - Indécis, soit énervé, soit mélancolique, Kallisti vacille, oscille entre le post-rock et le progressif, ne sait où se ranger. Mais EYE (tout droit issu de Dubai) propose une superbe ba(l)lade électrique, teintée de tristesse et de rage.
Black Messiah de D'Angelo


Jungle de Jungle
Disco Documentary, full of funk de Nana Love
Food de Kelis - Le retour en simplicité de l'acidulée Kelis, avec un album haut en couleurs et en groove.

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