Métachronique

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samedi 18 août 2012

"Je suis venu pour te voler cent millions de baisers"


Dans une froideur précise, sous une pluie de points de vue (braqueurs, braqués, policiers), Hold Up impressionne d'abord par son rythme soutenu et son image aurorale, plaquée au sol dans un terre à terre visuel, puis s'égare ensuite dans un méli-mélo de personnages, s'installe alors une ambiance flottante, lassante, avare d'émotions. Mais dans le désert cinématographique de cet été, Hold Up apporte un vent frais -sans grande nouveauté pourtant- à base de violence au ralenti, de points de vue à la Gus Van Sant. 
Hold Up est réussi tant sur le casting, que dans le scénario ou dans la réalisation, mais laisse un goût d'inabouti.

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