Métachronique

Métachronique

mardi 17 avril 2012

You can stand under my umbrella.


 
L’excès ne comble pas le vide. L’excès c’est l’apparence, la forme. Battleship enchaîne les images grandioses de missiles qui font trempette, les regards déterminés de nouveaux acteurs en sueur, le tout sous une pluie d’explosions dansant au son d’un rock furieux.
Le vide c’est le fond, le discours en forme de propagande-pop pour l’US Navy, le scénario « tiré d’un jeu de société » (si, si) et les dialogues qu’un doublage kitsch jubilatoire enfonce dans les eaux profondes.
Battleship a des airs de parodie, de bêtise assumée, ce qui ne l’empêche pas de couler à pic dans le moule préfabriqué de film caricature pour jeunes garçons en quête d’action. Mais parfois, un peu d’excès ne fait pas de mal.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire