L’excès ne comble pas le vide.
L’excès c’est l’apparence, la forme. Battleship enchaîne les images grandioses
de missiles qui font trempette, les regards déterminés de nouveaux acteurs en
sueur, le tout sous une pluie d’explosions dansant au son d’un rock furieux.
Le vide c’est le fond, le
discours en forme de propagande-pop pour l’US Navy, le scénario « tiré
d’un jeu de société » (si, si) et les dialogues qu’un doublage kitsch
jubilatoire enfonce dans les eaux profondes.
Battleship a des airs de parodie,
de bêtise assumée, ce qui ne l’empêche pas de couler à pic dans le moule
préfabriqué de film caricature pour jeunes garçons en quête d’action. Mais
parfois, un peu d’excès ne fait pas de mal.
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