Métachronique

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lundi 12 mai 2025

Célia Garino et autres éclats

Les enfants des Feuillantines - Célia Garino - Ed. Sarbacane, coll. X'prim

Une maison, ça bouge pas, vu que ça sert justement à rester où c'est. Pour qu'on ait toujours un endroit où revenir.

Comme un bon roman est aussi un endroit où retourner quand on a le mal du monde. Comme les familles d'Irving ou d'Emilie Chazerand, cette famille au vocabulaire plus fleuri qu'une ville fleurie, aux tiroirs plein d'histoires et d'émotions vives, cette famille à laquelle on s'attache malgré soi parce qu'on n'a pas d'autre choix ; cette famille, quand on passe la porte la page des Feuillantines, est aussi un peu la nôtre. 


Un bout du monde - Célia Garino - Ed. Sarbacane, coll. X'prim

Le weekend dernier, dans le cadre de mon bénévolat au Planning familial, j'ai suivi une formation sur la posture inclusive. Je venais de recevoir Un bout du monde par Babelio et les éditions Sarbacane (🙏), je l'ai donc glissé dans mon sac pour le voyage en train. 

À un moment, le samedi, le groupe a partagé ses ressources sur la grossophobie, le validisme, la psychophobie, le racisme et la lgbtqia+phobie. Cinq grandes feuilles pour un maxi remue méninges.

Et puis on a parlé des œuvres. Des problèmes qu'elles posent. Ça a pas mal bousculé mon en-dedans, cette formation.

C'est toute confuse que j'ai pris le train retour, avec dans mon sac mille réflexions, une immense frustration et mon livre.

J'aurais aimé le noter sur ces grandes feuilles. Parce que dans Un bout du monde, il n'y a pas de misérabilisme. Ça parle vrai, drôle et touchant. Célia Garino ne prend pas de détours, ni dans le fond, ni dans la forme ; pourtant il y a plein de chemins qui mènent au bout du monde, cette maison-famille pour enfants extra-ordinaires.

J'en suis restée trou-bé.

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