Métachronique

Métachronique

lundi 16 janvier 2017

Tout l'amour.


Je n'aime pas Dalida, ni ses chansons, ni son physique. Ses R qui n'en finissent pas de rouler, son chant exubérant, sa chevelure de poupée Barbie. Sa vie ne m'a jamais intéressée, en fait.
Et puis j'ai entendu Lisa Azuelos parler de son film Dalida, sur Dalida, avec des chansons de Dalida, le cauchemar en grand écran. Mais tout ce qu'elle disait à propos du film paraissait vrai et sensé, c'était juste la vision d'une femme sur la vie d'une autre femme. C'était une réalisatrice curieuse qui avait simplement cherché à comprendre.
Alors j'ai pris un billet, j'ai choisi un bon siège, une belle place et le film a commencé.
Très vite, Dalida, qui était pour moi une inconnue, est devenue une amie. Je lui ai trouvé un charisme, une prestance et des fêlures. Très vite, chacune de ses chansons m'a paru forte, puissante, reflétant toute sa vie.Très vite, Sveva Alviti n'était plus Sveva, elle était Iolanda, elle était Dalida.
Une larme a bordé mon œil, à l'Olympia, lorsqu'elle chante, lorsqu'elle vit la chanson de Lama « je suis malade », mais la désynchronisation du play-back a ravalé ma larme.
Il y a quelques longueurs et nous ne voyons pas tout, mais deux heures sont trop courtes pour raconter quelqu'un.


L'essentiel, ce qui aura régi son existence, elle le chante et je l'écoute maintenant avec presque du plaisir : "ma vie est inutile si tu ne m'aimes pas"

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