Métachronique

Métachronique

lundi 11 mai 2015

Deux films à ne pas oublier, pour ne pas oublier...

STILL ALICE
 
This world is a kind of a painfull progress...
Alice perd la mémoire, mais elle est toujours Alice, même sans ses petits bouts de souvenirs. Julianne Moore incarne à la perfection cette professeure atteinte d'un Alzheimer précoce ; still Julianne, avec son jeu subtil, dosant juste ce qu'il faut d'hystérie, de pathétique et de déboussolement. Elle tient l'attention, elle prend aux tripes, elle émeut en finesse. Le film repose sur ses épaules et sur le pouvoir empathique de cette histoire qui déchire, qui révolte.

 
 Les HERITIERS
 
Ils sont tous héritiers, d'une culture, d'une histoire. Ils sont adolescents, un peu cons, ils cherchent l'attention, les embrouilles ou l'amour. Ils sont chargés de rêves qu'ils ne se donnent pas les moyens d'atteindre. Arrive le début de l'année et Mme Gueguen, professeure d'histoire comme on a tous rêvé d'avoir. Ariane Ascaride joue comme elle enseigne, enseigne comme elle joue, nous évitant "une morosité qui n'est pas la sienne". Elle respire la passion, la confiance et le courage. Elle va croire en eux, en ces grands enfants qui ont mille choses à dire mais n'osent pas. 

Ensemble ils vont participer à un concours sur la déportation, ils vont traverser les époques, s'engueuler, s'embraser, se taire et puis parler enfin. Ils vont éclore, grandir, mûrir au fur et à mesure de leurs découvertes et de leurs rencontres. Voilà comment l'histoire devrait être enseignée, sans devoir apprendre, simplement comprendre afin que tous les événements graves, majeurs qui nous ont précédés s'inscrivent réellement dans nos mémoires. Comprendre pour se souvenir

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