Métachronique

Métachronique

mardi 10 février 2015

Ouvrez, ouvrez la cage aux pulsions...


J'ai ri, comme une hyène, délivrée par la puissance cathartique des Nouveaux Sauvages. Ouais, j'ai ri sans gêne, sans honte à l'humour corrosif de ce film à sketches inattendu. Je me suis marrée comme une baleine à la critique acidulée d'une société poussant à bout des hommes, des femmes ; ni bons ni mauvais, juste humains. 
C'est une thérapie express, deux heures de libération, six histoires comme un exutoire. Ils n'ont plus de limites, ils balaient l'Evolution en un coup de délire, ils deviennent sauvages, animaux sans cage, violents et énervés. Et je ris de leurs instincts, de leurs actes déments ; je ris nerveusement, un peu comme eux, à qui je me suis identifiée tellement. 

En sortant du film de Damian Szifron, j'aurais voulu crier, casser des trucs, danser furieusement sur des rythmes - endiablée. J'ai juste ri, comme une hyène, comme une baleine, comme une sauvage, au souvenir d'un avion bourré de vengeance, d'un crime "passionnel" sur la route déserte, et du sketche final, comme une explosion - ultime pétage de plombs - qui vient clore cette série de tableaux jubilatoires.

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