Métachronique

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dimanche 2 novembre 2014

"Tout c'qu'est dégueulasse porte un joli nom"

AMERICAN HORROR STORY


Une maison hantée, une maison de fous, une maison ensorcelée, critique de trois saisons entre quatre murs...


"En quoi t'es déguisé ?"
Jessica Lange, Lily Rabe, Evan Peters, les acteurs se maquillent, griment leur âme pour que dans chaque saison ils soient un autre. American Horror Story tient grâce à ce jeu de passe-passe, de passé dans le présent, grâce aux reconversions souvent radicales des personnages récurrents et à la fidélisation du spectateur.


"Trick or treat ?"
La première saison saisissait par son traitement original. Le scénario était simple, les acteurs étaient bons, le concept intriguait. Puis la machine à histoires s'est un peu emballée : Asylum perd le rythme. Le paranormal se mêle à l'horreur dans un mariage maladroit de possession et d'extra-terrestres. Le casting et le générique sont malgré tout de belles trouvailles, toutes saisons confondues.


Le troisième volet s'ouvre sur une BO inattendue et des visages familiers, sur une Nouvelle-Orléans en toile de fond avec ce qu'elle comporte de traditions, de légendes et de musicalité. Mais les épisodes ne sont pas aussi noirs qu'ils devraient l'être, ils sont maladroitement écrits, cachant leurs défauts sous un chapeau pointu. 


Nous sommes emportés dans mille directions et autant de cul-de-sac scénaristiques. Vaudou, chasseurs de sorcières, résurrections à tour de bras, immortalité, racisme, trahison, maladie, clairvoyance, véritable amour, complot, fantômes, perruques et j'en passe. Du tout venant au Coven.



Voyons comment se rattrapent les freaks de la saison 4... 

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