Métachronique

Métachronique

vendredi 23 décembre 2011

Highway to HELL



HELL


Duvauchelle guérit le film, nous sauve de l’overdose quand Forestier nous y pousse. Elle est à l’image de son rôle, creuse et stupide. Elle est à l’image du film, vide avec pourtant quelques instants de grâce. Elle est comme toutes ces cigarettes fumées, inutiles et malade.
Le film tourne en rond, tourne, tourne, pendant 1h30, reboucle sur des scènes identiques d’un je t’aime-moi non plus d’enfants gâtés, pour finalement percuter l’obstacle prévisible d’une chute facile. Le cadreur filme en état d’ivresse, la caméra titube. Chaque minute semble durer une heure. C’est long, froid, vulgaire, triste.

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