Anaïs Nin écrivait que « Les
expériences sexuelles auxquelles il manque les joies de l’amour ont besoin de
perversions et de déviations pour procurer du plaisir. Les plaisirs contre
nature tuent le goût pour les plaisirs normaux. »
On ne ressent aucun battement de
cœur dans cette anti-romance. Les acteurs fantomatiques déambulent sans un
sourire dans ce décor aseptisé. Tout est trop gris et triste. Hélène Fillières,
pour qui la jouissance masculine « est un mystère », ne semble
toujours pas l’avoir élucidé. Ce
film est sans joie, sans sexe et sans amour. Ceci n’est pas une histoire
d’amour. Sans aucun potentiel d’identification, on ne peut être touché, ému,
excité, et c’est pourtant tout ça qui fait le Cinéma.
Réalisateur est un métier, pas un job d’été.
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