Moins bon qu’Inglorious, mais
sans Mélanie Laurent, moins bon que Kill Bill parce que Galatée a été
abandonnée, moins bon que Pulp Fiction parce que bien trop long, Django n’est
pourtant pas en reste. Mais j’aurais aimé goûter à plus de folie dans l’image,
plus de beauté aussi, ne pas devoir me contenter d’une giclée de sang sur un
champ de coton. Que le grand maître (bedonnant cependant) se donne un peu plus,
qu’il n’accumule pas ainsi les bonnes tracks d’une BO idéale, mais qu’elles se lient plus naturellement. Qu’il
fasse moins de Tarantino et plus de cinéma, avec du
« panache » !
Mais Quentin a trouvé son héros,
Jamie Foxx, irrévérencieux au possible, devient un Lucky Luke sanguinaire, un
tueur à gages sans pitié, mais non sans humour, à la recherche désespérée de sa
belle rebelle.
Mais il n’est pas le porteur de
Django Unchained, les dialogues tarantinesques vont comme un gant à Christoph
Waltz. Il a cette malice, cette dinguerie exigée par le réalisateur pour tenir
parfaitement ses rôles. Il est la verve du film, son souffle de folie. On se
délecte de son jeu, on s’en lèche les doigts un à un.
Cependant, on trancherait bien la
gorge à certaines scènes superflues pour en faire un film d’une durée
raisonnable. Resterait à trouver lesquelles…
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