Joaquin,
Jamais auparavant je n’aurais suspecté ta beauté imparfaite, aujourd’hui elle me hante.
Tu portes enfin ton nom, tu renais, avec The Master (et le clin d’œil y est-il une pure coïncidence ?), des cendres d’Im still here.
Jamais auparavant je n’aurais suspecté ta beauté imparfaite, aujourd’hui elle me hante.
Tu portes enfin ton nom, tu renais, avec The Master (et le clin d’œil y est-il une pure coïncidence ?), des cendres d’Im still here.
Plus personne ne peut maintenant
cracher sur ton talent, tu tiens tout un film avec un seul rictus, tu éclipses
tous les autres autour et le Maître, c’est toi. Même décliné dans toutes les
nuances de Grey (James, l’insupportable), tu n’as jamais eu autant de couleur,
de relief. Sans la barbe bidon et le bidon bedonnant du canular perché de
Casey, tu as là chez Anderson le regard d’un autre temps, la peau brune, la
bouche fendue, tu as là un charme puissant, une folie touchante.
Trop prise sûrement par la beauté magistrale de l’image et par ton jeu dévastateur, je n’ai suivi que partiellement l’histoire, je crois que je n’ai rien compris et je m’en fous. Je crois que je me suis ennuyée, un peu, mais tu en valais la peine. Deux heures quinze de pure performance sur pellicule, ô Joaquin, je crois que je t’aime.
Trop prise sûrement par la beauté magistrale de l’image et par ton jeu dévastateur, je n’ai suivi que partiellement l’histoire, je crois que je n’ai rien compris et je m’en fous. Je crois que je me suis ennuyée, un peu, mais tu en valais la peine. Deux heures quinze de pure performance sur pellicule, ô Joaquin, je crois que je t’aime.
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