Arbitrage est l’histoire d’un homme qui a
tout sauf de l’humanité. Arbitrage est un film qui a tout sauf de l’intérêt.
Tim Roth et Susan Sarandon se
sont perdus dans ce thriller mou. Laetitia Casta, à la durée de vie à en faire
pâlir la nouvelle JBG, nous offre son plus bel accent anglais avant de crever
sans dignité. Quant à Richard Gere, il hérite du rôle le plus insupportable du
« cinéma » (au coude à coude avec les deux greluches de tout ce
qui brille). Doté d’un égoïsme à toute
épreuve, ce magnat de la finance tente pendant 1h45 de sauver ses fesses et son
pognon, au détriment de sa famille, de sa maîtresse, de ses amis, bref, au
détriment de tous les autres.
Si Sarandon nous livre un
monologue énervé, plein de finesse et de haine, le reste est insignifiant et
antipathique, dénué de rythme et de beauté. Ce n’est pas du cinéma.
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