La voix chevrotante d’Herman Düne
sur les modestes paysages de l’Argentine, comme une cassette que l’on passe en
boucle dans un vieux tacot de vacances. Une guitare moite et joyeuse berce ce
road-trip fraternel, sur lequel fredonne, dans un espagnol muchas délicios, un
Eric Ribbot sens dessus dessous.
Ils sont touchants, ces deux
frères aux mille fêlures, dans ce film à l’arrachée, sans prétention, balayé d’un
vent chaud d’humour sincère. Rien de génial, mais la folie naturelle de Ribbot,
rien de bouleversant, mais la fragilité touchante de Duvauchelle… Mariage à
Mendoza est un joli film fait de petits riens.
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