Bill Murray encadré dans une
image symétrique…
Pourquoi Wes Anderson
s’embourbe-t-il dans le tourbillon insipide de l’histoire vraie ? Parce
que ce Week-end Royal n’est pas du Wes Anderson –malheureusement pour nous.
Cette partie de campagne est
polluée d’une voix-off inutile et le film souffre d’une mollesse lassante. Quel
ennui ! C’est un massacre du rythme, un crime scénaristique.
L’histoire est centrée sur
l’amourette pathétique et poussive du président Roosevelt avec sa lointaine
cousine. Mais cette romance pudique ne porte aucune joie et lâche son dernier
souffle dans un champ de fleurs. Le film manque d’assaisonnement, de piment,
d’humour surtout, et ce ne sont pas quelques hot-dogs polémiques et redondants
qui nous arracheront un sourire.
Quand le cinéma rime avec perte
de temps, on regrette alors qu’il entraîne dans sa chute des acteurs aussi
talentueux.
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