Spring breakers n’a pas tenu sa
promesse. Korine tenait entre ses mains
deux princesses Disney prêtes à tout pour casser leur image trop sage, mais
leur fourrer des gros calibres dans les bras et les mouler dans des bikinis
n’est pas suffisant. Criblé d’incohérences, ce clip répétitif à la plastique
irréprochable se perd malheureusement dans un vomissement d’images provoc’. Le
montage est redondant et illustratif, le film est incessamment entrecoupé de
fesses brunes d’adolescentes ou de rails de coke sur une paire de seins, rythmé
par la musique omniprésente et souvent nauséeuse de Skrillex. Cette grosse
fiesta de plagistes alcoolique manque de désespoir et de profondeur. Quelques scènes
brillent pourtant, brèves étincelles, des scènes d’une violence sublime –inspirée.
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