Redondant. Ce bling-ring tant
attendu ne ravit ni le cœur, ni les yeux…
Sofia Coppola rempile avec
l’ennui, exercice périlleux réussi avec Somewhere, mais bien moins triste et
profond lorsqu’il touche à des prépubères en manque d’action.
Côté casting, rien de bien étincelant.
Emma Watson tente pathétiquement de se décoller d’Hermione (mais même Korine n’en
a pas voulu), Israel Broussard est à limite de l’exaspération, seule Katie
Chang éclaire le désert obscur de la distribution.
Succession de cambriolages,
avalanche de strass, diamants et imprimés léopards, percées de cris
hystérico-juvéniles… voilà ce qu’est the Bling ring quand Sofia s’écarte de ce
qu’elle maîtrise pourtant si bien : le cinéma. Car en fouinant dans les tiroirs
de son dernier film, vous pouvez trouver de bien jolies perles, comme ce plan
séquence d’une maison violée en plan fixe, ou ça et là des dialogues
excellents, souvent drôles, saisissant l’actuel à pleines mains.
Ces petites bouches vulgaires et
affamées s’empiffrent de superficiel, décorent le vide de leurs vies minables
par du clinquant et de l’adrénaline, un peu, beaucoup, passionnément, à la
folie…
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