Après quatre bons ratés, la série
des f&f s’était regonflée de muscles et d’action avec le cinquième volet.
Fini les bombasses en mini-short caressant des bolides fluo, nous assistions à
des chassés-croisés dans Rio, puis à la création basique et pourtant jouissive
d’une team qui en avait sous le capot. Un genre de casting pop-star avec moins
de miel et plus de cambouis.
Fast five comme une gigantesque
onomatopée, laissant notre cerveau sur pause, faisait du bien. Mais quand on
profite de notre trêve intellectuelle pour nous assommer de bêtise, la pilule
est plus dure à avaler. Aberrations scénaristiques et défi de la pesanteur, le
sixième f&f n’est qu’une blague explosive. Et qu’on se le dise, assumé ou
non, ce gros n’importe quoi est poussif et lisse, bien trop lisse. Retour aux
rodéos, aux fesses bronzées moulées dans un skaï doré, aux histoires d’amour en
guimauve et barbecues. Et l’arrivée de Statham dans une suite évidente viendra
probablement enterrer le succès de la série, à qui ce sixième volet creuse déjà
la tombe.
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