Une image claire et grainée, où
chaque pore est transpercé d’une lumière crue, cruelle de naturel, pour un
réalisme accru. Autour, le son pur, l’eau entre les pierres, les pas sur la
terre humide d’une Irlande déchirée, les souffles et les soupirs. Un coup de
feu dans le silence.
Bien ficelée, cette histoire sans
égarement tient en haleine, très justement interprétée par des acteurs
discrets. On regrettera l’absence de joie, de force dans l’émotion. Shadow
Dancer est un film du manque ; et la fin en twist s’efface pudiquement
dans la pirouette fatale de ce danseur de l’ombre.
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