J’ai
déjà écrit sur Girls, la série encensée ou piétinée, sur laquelle soit on lance
des fleurs en bouquets soit on crache avec dégoût. Après une première saison à
patauger dans l’incertitude, dans le doute de sa qualité, la seconde ne
parvient pas encore à décider ses spectateurs. Certains épisodes sont d’une
beauté fragile (S2 Ep4). Quand ils s’aiment, se sont aimés, se déchirent, quand
ils sont seuls. Quand Hanna ne prend pas toute la place, avec son corps
ostentatoire, avec son nombril aspirant tous les autres personnages et leur
potentiel. Girls est moins le reflet d’une génération que celui de l’égoïsme
envahissant de sa créatrice, nous imposant son image, ses shorts disgracieux,
ses mots, sa nudité, nous imposant son histoire encore et encore et encore,
elle, encore.
La
série se fait plus vulgaire, plus triste aussi. Prétentieuse et pourtant terriblement
imparfaite. La saison 3 nous laissera-t-elle goûter à l’eau du grand
bassin ?
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