The
dark night rises est un film prétentieux, un film du « trop »,
la preuve étouffante d’un savoir-faire, la suite bâclée d’un renouveau
prometteur. Incohérences, longueurs futiles, Nolan s’est senti pousser des
ailes, mais il n’est pas un super-héros et tombe dans son propre piège :
devoir réaliser la suite d’un film déjà trop excellent, vouloir en faire
toujours plus et finalement en faire trop.
Les
scènes de combat entre gros bras ne font plus rêver, les dialogues flairent bon
le stupide, les intrigues « à tiroirs » ont été vidées pour l’été et
nous devenons spectateurs d’un blockbuster réchauffé, à la sauce américaine.
Si
le choix de Gordon-Lewitt en policier orphelin fan de l’homme chauve-souris est
une réussite, le casting féminin souffre d’un sérieux manque de rigueur. Anne
Hataway peine à érotiser son physique maladroit, elle s’embarque dans la fadeur
et les Catwoman précédentes n’en miauleront sûrement pas de jalousie. Quant à
Marion Cotillard, son jeu une réelle catastrophe et fait d’elle la plus grosse
erreur du film.
En
bref, The dark night rises est un peu trop long et un peu trop raté. Un
peu « trop ».
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