360
est une jolie ronde d’acteurs excellents qui se tiennent par la main, se
lâchent, se chassent, se croisent. 360 est métissé de langages, de beauté et de
laideur. 360 manque cruellement de l’élément essentiel à un film choral pour qu’il
tourne rond : le rythme. 360 est pourtant traversé de scènes sensibles,
fortes, mais l’ensemble reste mou, lent et pudique. On attend un éclat, un
accent, une crise. On attend jusqu’au bout parce que c’est beau, l’image est
chaude et limpide comme une eau tropicale et les personnages gracieux de
perfection. Mais on se lasse du vide de l’action, comme d’une trop longue
valse.
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