THE KILLING - SAISON 1
La jeune
Nanna Birk Larsen est retrouvée morte dans un véhicule de campagne électorale.
Sarah Lund, flic impliquée, mène l’enquête.
D’une
lenteur désarmante, the Killing (Forbrydelsen) vous dépossède de vos
certitudes. La série est sombre ; plongés dans l’obscurité humide d’une
cave, d’un entrepôt, vos yeux sont râpés sur le béton et roulés dans la
poussière. L’ambiance glace le sang, donne la chair de poule. Et toujours la
même musique… cinq pistes d’un disque rayé, cinq pistes familières reviennent
sans cesse vous rappeler que ce n’est pas fini.
La série
tient grâce à des acteurs justes, naturels et portant le pull comme personne.
Le duo Lund/Meyer est explosif et chaque personnage expose à vif ses tendres
failles. Ils vous transpercent tous d’émotions brutes, ils vous entraînent dans
la spirale infernale de la curiosité. L’intrigue est remarquablement bien
répartie, le parallèle avec le monde politique est judicieux et tous les
mensonges, toutes les trahisons quotidiennes révélées par ce meurtre irrésoluble
s’enroulent en un cyclone de suspense dévastateur.
The
Killing est une drogue dure, un pur produit danois, de ceux qui cognent dans la
poitrine et vous disent d’en reprendre encore, encore. Cette série est
addictive, dans vos veines se répandent chaques 55minutes d’un épisode comme si elles étaient une seconde. Vos veines
se teintent de noir, vous êtes partis pour vingt doses, pour vingt épisodes,
pour vingt sublimes secondes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire