Casse
tête chinois renoue avec deux bandes originales.
La
première est celle que forment Xavier, Isabelle, Martine et Wendy,
accueillis à New York pour un troisième voyage. Cette ultime colocation tourne
parfois en rond et, finalement, ne mène nulle part. Mais pour le plaisir
nostalgique de perdre la tête avec un groupe d’amis qui est presque le nôtre,
pour la légèreté de ce trip de la quarantaine mal rasé et toujours bien joué,
on replonge une dernière fois. On rit avec eux, on palpite un peu, on y va un peu
bêtes, un peu simples, juste pour la saveur du rire de Duris et pour les beaux
yeux de Reilly.
La
deuxième bande originale –une bande indémodable elle aussi, c’est cette
musique. Klapisch est un fabuleux chef d’orchestre, un compilateur génial.
Notre corps est emballé par sa sélection de sonorités métissées.
La
réunion de ces deux bandes fonctionnait à merveille dans l’auberge espagnole,
mais depuis que la musique a pris le pas sur l’histoire, les films perdent de
leur effet, de leur magie. Il ne manque ni l’humour, ni la tendresse, juste un
peu d’irrévérence.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire