Les rencontres d'après-minuit
Quelle
imposture !
Tout
commençait à peu près bien sur l’électrique froid de M83. L’atmosphère est
installée : des dialogues franchement drôles qu’on aurait pu croire
décalés, Béatrice Dalle fouet au poing et Cantona au repos. Puis tout ce petit
monde se perd dans une partouze de souvenirs kitschs et mal joués (Niels
Schneider en tête). On se retrouve, on ne sait pourquoi, dans un décor immonde
de film érotique en cotte de mailles. Ces va-et-vient sans subtilité sont
gerbants de mauvais goût. Puis on monte crescendo dans l’imbuvable, jusqu’à
l’orgasme simulé au lever du soleil. Fuyez !
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