La reine s’envoie en l’air dans
l’adultère, bouquine de la lumière à l’ombre des regards tandis que le fou son
Roi court dans les prés, les cheveux au vent et fait résonner son rire grinçant
dans le bureau du Conseil. Pendant ce temps, un médecin devient Roi et rêve de
liberté.
Royal Affair est trop classique
et c’est là son seul défaut. Ce volet de l’histoire danoise est tellement
délicieux, les acteurs qui le jouent sont si envoûtants, qu’il ne manque plus
au film qu’un rythme effréné, qu’une explosion du romantisme, restés tapis sous
d’épais costumes d’époque.
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