On
a day like this, we can smell the sky itself.
Belle
histoire d’amour sur fond d’apocalypse, ponctuée d’une voix-off froide et
pénétrante. Romance obscure que des litres de larmes et des minutes au ralenti
noient dans le mélo. Eva green en aigle noir, majestueuse et sombre. McGregor
dans son habit de perfection. Les seins d’Eva Green, la plénitude ; le
calme lourd des seins d’Eva Green roulants sur la peau rousse d’Ewan. Ces deux
êtres sont rongés par la peur de la solitude, la peur d’entrer aveuglément dans
un trou noir, dans la folie, sans guide. Ce couple (intriguant de beauté) entre
dans une quête démesurée des sens qu’il leur reste, où ils mordent à pleines
dents dans un savon, gobent de la mousse et la recrachent en éclat de
rire ; perpétuer le souvenir du sens et le laisser s’envoler au vent,
vivre sa vie.
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