Le
fils, Ezra Miller, la hait. La mère, Tilda Swinton, cherche le pourquoi dans
ses souvenirs. La mère est trempée d’un rouge sang en leitmotiv sans grande
subtilité, mais d’un visuel riche et liant entre elles les périodes traversées,
comme un fil –rouge. Le film est rythmé par un malin montage alterné, nous
impliquant dans la réflexion de la mère en direct. Cinématographiquement, le
sujet de leur détestable relation est traité avec réussite, mais alourdi par
des métaphores un peu limite (Swinton se lave avec frénésie le sang qu’elle a
sur les mains… Bon.).
Ce
qui sauve le film et fait grandir notre intérêt, c’est indéniablement la
performance des acteurs, chacun installé dans son rôle, possédé par son
personnage. Ezra Miller est le plus sexy des enfant perturbés, jette des
regards lubriques et malséants. Ezra Miller est parfait dans le rôle de Kevin,
suivi de près par son mini-lui. Tilda Swinton, au visage sec, cassant, excelle
en mère bizarre et malmenée. Un film…intéressant.
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