Non mais allô quoi ?
Tu fais un dessin animé et dedans y'a pas d'animal parlant rigolo ?
Que t'es-t-il arrivé Pixar ? Tu tenais un scénario du
tonnerre, si original : La joie, la tristesse, la colère, le
dégoût et la peur contrôlent les émotions de Riley au QG de son
cerveau. Mais quand les deux premières se font happer dans la
mémoire, les trois autres doivent gérer seuls des émotions
auxquelles ils n'y connaissent rien. Sauf que le long périple de
joie et tristesse (ou mollesse, c'est tout comme) s'étire en
inutilité dans le labyrinthe de la mémoire et de l'imagination.
C'est comme si Tristesse avait touché tous mes souvenirs du film et
les avait contaminés. Rien de pétille, même la joie ennuie.
Mais
le principal problème du film est qu'il manque cette présence, à
la fois exaspérante et géniale, d'un animal. Jago, l'âne, Sven,
Doug, Rex, Toothless, les meilleurs dessins animés ont tous un
compagnon de marrade sur quatre pattes ! Celui qui amuse la
galerie, qui agace un peu et qui, sans même parler, se pare d'une
palette d'expressions démentes. Comme quoi, nul besoin d'un animal
pour réaliser un film baveux.
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