SUZANNE
Quand la musique ne sait pas se
taire…
Je n’ai pas vu le film au
réalisme intense qu’aurait pu être Suzanne. Rien que l’abstraction de
l’émotion, l’évanouissement de l’action dans des ellipses faciles. J’ai bien vu
la finesse de jeu d’Adèle Haenel, l’étonnante justesse de François Damiens,
mais au service d’un scénario frileux, peureux, fuyant devant ses
responsabilités. Je n’ai pas ressenti –et pour cause, c’est là tout le principe
du film – la puissance émotionnelle des événements, j’ai simplement assisté à l’étendue
insipide de leurs conséquences. Alors j’ai remballé mes attentes et j’ai
patienté jusqu’à la fin.
VANDAL
Petit film sans prétention et sans impact, Vandal développe gentiment, sur fond d'aérosol, la douleur adolescente. Des ombres se découpent sur le ciel, dans l'encadrement d'une fenêtre, des silhouettes vives, fugaces. On regarde jusqu'au bout sans trop savoir où ça nous mène. Les acteurs y mettent du leur, pour rendre plus digeste ce qui aurait pu rester un bon téléfilm.
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