Après le chamboulement Dolan,
difficile de briller dans le ciel cinématographique de cette fin d'année. Et
Bande de Filles souffre de la comparaison. Ce long, très long métrage
sur-esthétisé tombe malheureusement, à pieds joints, dans le piège de son
synopsis. Désireuse de filmer ces jeunes filles dans la réalité de leur
banlieue, de leur douleur, de leurs clichés, Céline Sciamma s'enfonce dans le
superficiel. Bande de Filles est comme le clip d'une chanson que l'on déteste,
mais brillamment réalisé : C'est beau, mais insupportable.
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