AMERICAN HORROR STORY
Une maison hantée, une maison de
fous, une maison ensorcelée, critique de trois saisons entre quatre murs...
"En quoi t'es déguisé ?"
Jessica Lange, Lily Rabe, Evan
Peters, les acteurs se maquillent, griment leur âme pour que dans chaque saison
ils soient un autre. American Horror Story tient grâce à ce jeu de passe-passe, de passé dans le présent,
grâce aux reconversions souvent radicales des personnages récurrents et à la
fidélisation du spectateur.
"Trick or treat ?"
La première saison saisissait par
son traitement original. Le scénario était simple, les acteurs étaient bons, le
concept intriguait. Puis la machine à histoires s'est un peu emballée : Asylum
perd le rythme. Le paranormal se mêle à l'horreur dans un mariage maladroit de
possession et d'extra-terrestres. Le casting et le générique sont malgré tout
de belles trouvailles, toutes saisons confondues.
Le troisième volet s'ouvre sur
une BO inattendue et des visages familiers, sur une Nouvelle-Orléans en toile
de fond avec ce qu'elle comporte de traditions, de légendes et de musicalité. Mais
les épisodes ne sont pas aussi noirs qu'ils devraient l'être, ils sont
maladroitement écrits, cachant leurs défauts sous un chapeau pointu.
Nous
sommes emportés dans mille directions et autant de cul-de-sac scénaristiques. Vaudou,
chasseurs de sorcières, résurrections à tour de bras, immortalité, racisme,
trahison, maladie, clairvoyance, véritable amour, complot, fantômes, perruques
et j'en passe. Du tout venant au Coven.
Voyons comment se rattrapent les
freaks de la saison 4...
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